† -Brefs repères historiques : Comment l'Ordre a-t-il survécu ?- †
(Selon le point de vue et les informations de l'Ordre)
Quelques dates :- 23 janvier 1120, Lors du concile de Naplouse nait, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Geoffroy de St-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon.
- 13 janvier 1129, Concille de Troyes, achève la création de l'Ordre du Temple et de sa règle.
- 29 mars 1139, Le pape Innocent II donne aux frères du Temple la protection apostolique ainsi que d'avoir leurs propres prêtres. La quête de l'Arche d'Alliance commence réellement.
- 23 octobre 1200, Après soixante ans de recherches ininterrompues, Gilbert Hérail, maître du Temple et Heinrich Walpot, premier Grand Maître de l'Ordre teutonique, découvrent ce qu'ils croient être l'Arche d'Alliance, mais qui est en réalité la Boite de Pandore. Le lendemain, poussés par une étrange folie, les deux hommes se battent en duel pour l'honneur de leur ordres respectif. Walpot s'empare de la boite et utilise son pouvoir pour blesser mortellement le Grand-maître Hérail mais ce dernier triomphe lorsque la boite tue son ancien ami... La boite divine revint donc à l'Ordre du Temple qui la plaça sous bonne garde...
I : La fin historique et la malédiction de l'Ordre."Seigneurs, au moins laissez-moi joindre un peu mes mains et vers Dieu faire mes prières, car c'en est le temps et saison : je vois ici mon jugement...
Dieu sait qui a tort et a péché : et le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort. Dieu vengera notre mort !
Seigneurs, sachez qu'en vérité tous ceux qui nous sont contraires, par nous auront à souffrir. En cette foi, je veux mourir..."
Propos attribués Jacques de Molay au moment de son éxécution par le chroniqueur Geoffroi de Paris.
C'est au terme de presque deux siècles d'existence, les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon connus sous le nom de Templiers, s'éteignirent officiellement aux yeux du monde le 22 mars 1312 après une triste déchéance de onze années : Depuis la perte de Saint-Jean d'Acre en 1291 au Concile de Vienne de 1311 à 1312.
Deux années après cela Le Fier Roi de Fer aux couleurs d'azur et d'or, Phillipe IV dit 'le Bel' fit immoler le Grand-Maître du Temple, Jacques de Molay et le Précepteur de normandie, Geoffroy de Charnay... C'était du moins ce que l'histoire retint de cette épitaphe peu glorieux. En effet, comme de nombreuses autres organisations politiques lorsqu'elles allaient perdre la boite, l'Ordre du Temple fut décimé. Son sort fut similaire à celui de l'Empire Perse de Darius, celui de l'Empire macédonien d'Alexandre ou encore de celui de Rome : La mort et l'oubli dans le temps.
La fin tragique de l'Ordre a donné naissance à de nombreuses légendes diverses dont la célèbre Malédiction des Templiers. Ils lancèrent le jugement de Dieu sur le pape, la famille royale de France et le pays tout entier, montrant ainsi qu'ils savaient aussi maîtriser un peu l'occulte en plus de l'art du combat et des affaires. Ce sombre baroute d'honneur fut la démonstration de ce que la foi des templiers envers Dieu pouvait donner une fois canalisée dans la boite.
Même si les gens de l'époque attribuèrent cette malédiction à quelques autres facteurs. Il est aujourd'hui certain que le Temple en est responsable d'après les propres archives secrètes et celles du Vatican : Le XIV siècle fut celui de la grande malédiction des Templiers, qui par des rituels et la force de la mort de Jacques de Molay et de leurs confrères templiers, déchainèrent la force des quatre cavaliers de l'Apocalypse sur le monde avant la boite ne disparaissent mystérieusement d'entre leurs mains...
En effet, le 20 avril 1314, mourut le pape Clément V, probablement d'un cancer des intestins, encore que la science de l'époque n'était pas aussi précise que celle d'aujourd'hui.
Le même mois, le roi demande l'arrestation de ses trois brus (belles-filles) pour adultère. Il s'agit de Marguerite, Jeanne et Blanche, toutes trois filles da la comtesse Mathilde de Bourgogne et épouses respectives des futurs Louis X (Le Hutin), Philippe V (Le Long), et Charles IV (le Bel). Pour la petite histoire, la première est reconnue coupable et enfermée à Château-Gaillard, où elle meurt en 1315. Jeanne n'est accusée que de complicité, elle retrouve sa place de reine jusqu'à la mort de son mari en 1322. La troisième termine ses jours en 1326 dans un couvent.
Suite à cette sombre affaire qui compromet gravement le prestige de la famille royale, le roi décède le 29 novembre 1314 d'un accident de cheval au cours d'une chasse. Ses trois fils n'offrent pas un meilleur résultat en matière de succesion. Louis X meurt en 1316 et le règne de son fils Jean Ier est aussi court que sa petite vie, du 15 au 19 novembre de la même année. Philippe V monte sur le trône, mais décède en 1322, n'ayant eu que des filles (qui sont écartées de la ligne de succession par les légistes royaux, qui invoquent à ce moment une règle de l'ancien droit privé franc, dite "Loi salique", donnant la préférence aux hommes). Le dernier fils de Philippe le Bel, Charles IV se remarie deux fois après la disgrâce de Blanche, et s'éteint en 1328, ses deux fils étant morts avant lui...
Le puissant et avide Charles de Valois succède alors mais meurt le 16 décembre 1325 à Nogent-le-Roi, laissant un fils qui montera sur le trône de France sous le nom de Philippe VI et commencera la branche des Valois.
La seconde branche était la famine, elle frappa la France de 1315 à 1317 dans le Nord de la France. Ainsi qu'à trois reprises dans le Sud. (De 1339 à 1341, de 1343 à 1346 et de 1374 à 1375).
La troisième branche de la malédiction frappa en 1337, créant la Guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre.
La quatrième branche de la malédiction frappa en 1347, créant la pandémie de la Peste Noire qui aura provoqué, selon les estimations, la mort de la moitié de la population européenne en cinq ans, soit environ 25 millions de victimes...
II : L'ère de la Survie. Malgré toutes les qualités que l'on connait chez ce puissant mais mystérieux guerrier qu'était Jacques de Molay telles que la fidélité ou la loyauté, la politique n'est généralement pas historiquement retenue comme l'exemple de la vertu qu'il possédait le mieux... En réalité, le 23ème grand-maître de l'Ordre du Temple avait prévu depuis longtemps la fin. Il avait été élu en 1291 pour redresser le temple en pleine crise d'identité après la défaite de Saint-Jean d'Acre. Aussi comme toute personne moyennement intelligente et prévoyante, il avait prévu l'éventualité qu'il échouerait. Il ne voulait pas être celui qui conduirait le Temple à sa perte, Alors, il fit appel à certains de ses connaissances les plus anciennes et sur qui il pouvait compter...
Les premiers de ces alliés furent la célèbre famille Von Feuchtwangen, en les personnes de Konrad et de Siegfried qui permis à certains templiers de se cacher en Italie, au nez et à la barbe du Vatican au sein de l'Ordre de Sainte-Marie des Teutoniques, le temps d'échapper aux poursuites...
Les autres "amis" du grand-maître étaient les septs chevaliers de confiance qui furent chargés d'éxécuter le rituel de la vengeance divine...
Toutefois le plus proche ami de ce héros était un chevalier de l'ordre plus obscurs que la moyenne de ses compagnons. Les frères les moins rigoristes le voyait comme un élément fanatique de l'ordre. Et ceux qui appartenaient à cette catégorie voyait en lui un être à mi-chemin entre le devoir et l'hérésie... Ses méthodes étaient détournées et il préférait le confort silencieux de l'assassinat au vacarme rythmé d'acier des batailles. Ce huitième frère, a vu son identité effacé des archives de l'Ordre et des mémoires : Il est le "sans-nom", celui qui accepta les fléaux de dieux en sont corps à la Mort du grand-maître pour les déchainer sur ceux qui avaient osé s'en prendre à l'Ordre.
Bien que sombre, il était le fidèle parmi les fidèles et la personne qui fut la plus proche de Jacques de Molay. il aura sacrifié sa vie, son nom et sa mémoire, toutes les traces de son existence pour son ami. Il est aujourd'hui "Saint Innommable" patron de l'Ordre au même titre que Saint Georges, le parfait exemple de la loyauté que se doivent les templiers les uns aux autres qui ne devait pas mourir avant que le projet de vendetta de l'organisation ne fut pleinement aboutit. L'ère de la survie développa plusieurs choses chez les Templiers : Une fraternité soudée (Les femmes étant admises dans l'ordre depuis le 30 mai 1431), un sens de la guérilla plus ardu par rapport à celui des batailles rangées et une foi encore plus exacerbée à la limite du fanatisme, sans être pour autant agressive...
Si on sait que l'ordre vit son nombre de membre diminué d'environ 90% durant ce labs de temps...De cette obscure période les traces sont minimes, les gens du Temple préférant leur survie à la commémoration...
III : La Refondation de l'Ordre.A la fin de la guerre de cent ans et donc à la mort du Saint seigneur Innommable de l'Ordre, en 1453, les templiers considérèrent leur vengeance accomplie et commencèrent à penser à l'avenir...
En 1473, Laurent de Medecis dit "le magnifique", maître de Florence depuis moins de 4 années, fournit d'importants moyens à l'Ordre au mépris de la banque de sa famille afin qu'il se charge pour lui de retrouver la boite de Pandore et en remerciement de l'aide discrète des frères durant le conflit avec Bernardo Nardi... La situation de la banque Médicis ne cessa d’empirer pendant l’exercice du pouvoir par Laurent de Médicis, tandis que les recherches de l'Ordre restaient sans succès... Leur association prit fin avec la faillite de celle-ci moins de dix années plus tard.
Toutefois se souvenant de leurs activités financières passées, les templiers, à l'image de la société occidentale de l'époque, avaient mis un peu de côté leurs préceptes chrétiens (l'usure est un pêché.) et en avaient profité de l'occasion pour infiltrer secrètement le millieu des banques et s'y implanter suffisamment pour qu'ils en soient indélogeables sauf si l'on décidait de supprimer toutes les banques d'un coup. Celles là étant devenues essentielles aux différents gouvernements ; il n'en fut heureusement rien.
Ainsi l'organisation, restant dans l'ombre, s'implanta dans sept pays différents (France, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Angleterre, Norvège) et réforma plus amplement ses traditions afin de mieux vivre cette nouvelle évolution qu'était la leur. Cette réforme connue sous le nom de "Concile de Penmarch" (1492) vit l'adoption de ce que l'on nomme aujourd'hui "Neo-Règle" de l'Ordre, assouplissant les conditions d'entrée mais renforçant l'aspect un peu communauté sectaire de l'ordre et supprimant de nombreuses formalités sans fondement, pour une plus grande efficacité dans sa misison. Les templiers disposent depuis d'une organisation très similaire qui n'aura pas beaucoup variée... La même année l'Ordre aida la couronne d'espagne à financer le voyage d'un certains Christophe Colomb vers les Indes. L'un des capitaines l'accompagnant était membre de l'Ordre, et les voiles de ses trois navires étaient blanches avec une croix rouge, attribuée faussement à l'Ordre du Christ (Portugal), noyauté depuis longtemps (1322) par les Templiers...
Leur Commanderie Générale en Suisse, ne date par contre que de 1789, quand la France connut sa révolution.
Depuis malgré de nombreux ennemis abattus, l'Ordre cherche toujours à remettre la main sur la boite de Pandore qui lui aura permis de secouer le monde de son époque sans pour le moment jamais avoir réussi son coup...
Parallèlement à son activité de mercenariat, l'activité financière de l'Ordre, bien à l'abri en Suisse est ce qui permit à l'Ordre d'accumuler au cours des siècles une technologie colossale et d'investir dans divers domaines de pointes, tels que par exemple la génétique, l'armement ou encore la communication...